-->Dans mes créations textiles j’utilise principalement une technique ancestrale – le feutrage. Peu connue encore aujourd’hui en France le feutrage est une de premières techniques de l’homme pour confectionner du tissu.
Impossible de dater l'invention du feutre avec exactitude. Il est sur que cet étoffe non-tissée, née du frottement de la laine à l'eau chaude et savonneuse, a été inventée bien avant l'invention du tissage ou du tricot.
Des pièces de feutre datant du Ve siècle avant notre ère ont été retrouvées en Sibérie mais il est certain que le feutre est encore plus ancien. Il est d’usage courant dans bien des régions ; le plus spectaculaire étant celui des nomades d'Asie centrale qui l’utilisent encore pour la construction de leur habitation : la yourte.
Parfois confondu avec la feutrine (textile industriel) ou la laine bouillie (tissée avant d'être feutrée), le feutre artisanal est une technique laborieuse qui mérite quelques explications :
La laine est débarrassée de ses impuretés, lavée, cardée et, le cas échéant, teintée.
Des petites mèches de fibres sont posées manuellement côte à côte en se superposant légèrement, telles les tuiles d'un toit.
Une deuxième couche est superposée dans le sens opposé pour croiser les fibres. D'autres couches peuvent se rajouter selon l'épaisseur désirée.
Ce 'matelas' est arrosé d'eau chaude savonneuse puis frotté, d'abord doucement puis de plus en plus fort pour activer le processus du feutrage.
Les fibres de laine ont de petites écailles.
Le savon, la chaleur, l’humidité, la pression et les mouvements répétés provoquent que ces écailles s’ouvrent et accrochent les unes aux autres.
Grâce à cette propriété particulière, on obtient à partir de fibres isolées une matière qui reste compacte et solide : le feutre.
Pour en enrichir le rendu, j'utilise souvent la technique du feutre dit 'nuno' : le feutre est créé en s'incrustant dans un textile tissé existant (soie, laine, lin…). En mélangeant la laine aux tissus on crée une matière différente, plus souple que le feutre, très douce et souvent plus chaude que le tissu seul.
Les possibilités de mélanges quasi infinis me permettent de créer non seulement des objets, des vêtements ou des accessoires unique mais à chaque fois naît aussi une nouvelle matière !
Impossible de dater l'invention du feutre avec exactitude. Il est sur que cet étoffe non-tissée, née du frottement de la laine à l'eau chaude et savonneuse, a été inventée bien avant l'invention du tissage ou du tricot.
Des pièces de feutre datant du Ve siècle avant notre ère ont été retrouvées en Sibérie mais il est certain que le feutre est encore plus ancien. Il est d’usage courant dans bien des régions ; le plus spectaculaire étant celui des nomades d'Asie centrale qui l’utilisent encore pour la construction de leur habitation : la yourte.
Parfois confondu avec la feutrine (textile industriel) ou la laine bouillie (tissée avant d'être feutrée), le feutre artisanal est une technique laborieuse qui mérite quelques explications :
La laine est débarrassée de ses impuretés, lavée, cardée et, le cas échéant, teintée.
Des petites mèches de fibres sont posées manuellement côte à côte en se superposant légèrement, telles les tuiles d'un toit.
Une deuxième couche est superposée dans le sens opposé pour croiser les fibres. D'autres couches peuvent se rajouter selon l'épaisseur désirée.
Ce 'matelas' est arrosé d'eau chaude savonneuse puis frotté, d'abord doucement puis de plus en plus fort pour activer le processus du feutrage.
Les fibres de laine ont de petites écailles.
Le savon, la chaleur, l’humidité, la pression et les mouvements répétés provoquent que ces écailles s’ouvrent et accrochent les unes aux autres.
Grâce à cette propriété particulière, on obtient à partir de fibres isolées une matière qui reste compacte et solide : le feutre.
Pour créer des objets en volume on procède de la même manière mais en posant les couches de laine autour d’un gabarit (film plastique, tissu synthétique…). Lorsque la laine commence à bien feutrer on peut enlever le gabarit et sculpter le volume final toujours en frottant. Ceci permet la création 3D et de vêtements sans couture.
Pour en enrichir le rendu, j'utilise souvent la technique du feutre dit 'nuno' : le feutre est créé en s'incrustant dans un textile tissé existant (soie, laine, lin…). En mélangeant la laine aux tissus on crée une matière différente, plus souple que le feutre, très douce et souvent plus chaude que le tissu seul.
Les possibilités de mélanges quasi infinis me permettent de créer non seulement des objets, des vêtements ou des accessoires unique mais à chaque fois naît aussi une nouvelle matière !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire